les villes kabyle
TIGZIRET charmante station balnéaire située à 120 km d'Alger et à une heure de Tizi-Ouzou (capitale de la Kabylie), chef lieu de la wilaya. Tigzirt en berbère signifie " ILOT ". La commune de TIGZIRT qu'on appelle egalement Tigzirt sur Mer, d'une superficie de 45 km2 est limitée au nord par la mer méditerranée, à l'est par la commune de Iflissen, à l'Ouest par la commune de Mizrana et enfin au sud par la commune de Makouda et celle de Boudjima. Taqsebt: dont le nom antique est Rusupisir est un village Kabyle, situé à 5 Km à l'Est de Tigzirt. Il est établi sur l'emplacement d'une cité Romaine. Parmi les vestiges restants, on peut visiter le Mausolé (Somâa) destiné à abriter la tombe d'un chef local, des vestiges d'une basilique Chrétienne. L'îlot ( Tigzirt n'dakhel ): se trouve au large face au port, verdoyant de cactus, d'oliviers sauvages et de figuiers de barbarie. Sur l'îlot et tout au tour vit une faune divers ( goélants et autres animaux marins... ). On peut le regagner à la nage ( 250 m de nage ) ou en barque. De là, on a une vue générale de la ville de TIGZIRT. Port et presqu'île : Le port de Tigzirt a été édifié en 1900 avec une modeste rallonge au cours des années 1950. Il permet aux amateurs de pêche d'abriter leurs matériels. La presqu'île régule le vent de sorte à ce que l'une des plages ( d'Est ou d'Ouest ) soit toujours protégée des vagues. Histoire de Tigzirt Période des Royaumes indépendants: Il n'exsite aucune structure archéologique datant de cette période à Tigzirt, cela n'exlut pas l'ancienneté de l'urbanisation de la région: quelques structures archéologiques à Taqsebt remontent au II siècle avant J.C. Période Romaine: La première structure d'occupation Romaine à Tigzirt est un casernement qui remonte au II siècle aprés J.C. Ce dernier temoigne d'une période de troubles dans la région située entre VOLUBILIS au Maroc et JIJEL en Algérie, ce qui a engendré le déplacement de l'Empereur ANTOINE LE PIEUX en Afrique du Nord pour étouffer cette grande révolte. Il nous reste de cette période l'Enceinte de Tipaza, le casernement de Tigzirt anisi que les refections des enceintes de Cherchel, Bougie ( Bgayet ) et Ziama-Mansouria. Une fois la paix rétablie, la population locale établit des relations avec la garnison du casernement; ce qui a permis le passage de l'établissement militaire à un village civil géré par des magistrats nommés par les autorités de RUSUCURU ( Dellys ). Cette période a vu la naissance de "maisons rîches" appartenant aux notables de Dellys ( la maison de JULIUS FELIX ). Vers le début du III siècle aprés J.C, l'agglomération a connu une grande période de stabilité qui a permis l'extension et le développement de son tissu urbain: construction de CARDO, place dallée, Temple du Génie. C'est ainsi qu'elle obtient son autorité administrative et le statut de municipe Romain ( la ville est gérée par un conseil élu au sein de sa population ). On ne connaît du IV siècle aprés J.C. que la construction d'une église Chrétienne à l'amplacement de la Basilique actuelle. Période Vandale: On ne dispose pour le moment d'aucun indice ou document nous renseignant sur le sort de vette ville. L'occupation Bizantine vit l'aggrandissement et l'embellissement de l'ancienne église Romaine transformée en grande Basilique, mais cet élan urbanistique fut vite brisé: des événements historiques encore inconnus amenèrent la population de cette ville à abandonner une grande partie de la cité antique et à construire une grande citadelle prés du Temple dont les murs furent bâtis avec des matériaux ramenés de la grande Basilique, ainsi qu'une église à l'Ouest de la place dallée. Mais trés vite, la partie méridienne de cette citadelle est à son tour abandonnée. Une nouevelle enceinte est construite autour de la presqu'île. Elle entoura uniquement le cartier du Temple. A première vue, au VIII siècle aprés J.C, le site n'a pas connu l'occupation des Musulmans, ce n'est que plus tard que la ville renaît: certains indice archéologiques prouvent l'occupation souhaitée au XI siècle, quoiqu'aucun historien Arabe n'ait cité le nom de cette cité. De longs siècles suivirent cette renaîssance jusqu'à l'établissement du village fondé en 1888 par les Français. Tigzirt est une des régions qui ont eu l'honneur de jouer un rôle prépondérant pendant la lutte de Libération Nationale. (source : www.tigzirt.fr.st)

 

          La ville de Akbou

AkbouVille de l'intérieur du pays, Akbou est situé au centre-est à 200 km d'Alger et à 70 km du port de Béjaïa dont elle dépend, traversée aujourd'hui par la route nationale n° 26 en pleine réfection, l'édification d'Akbou remonte à Mars 1883.

Selon l'historien Auguste Sabatier, Akbou est bâtie sur les ruines d'une ville romaine, engloutie depuis des lustres : Ausum, nom qui serait d'origine Kabyle, disent les anciens : Oussim.

Un autre historien, Sallustre, corrobore le fait et affirme l'existence d'une forteresse érigée au sommet du Piton, point stratégique de défense de l'ancienne ville, à Guendouza, qui est aujourd'hui, l'un des quartiers le plus peuplé d'Akbou.

Telle que nous la connaissons maintenant, Akbou fut créée en 1874, après la fin de la résistance de Cheikh El Moukrani en 1871 et après la conquête de la Kabylie.

Pour toute preuve, une bouteille cachant un parchemin relatant l'édification de la ville. Les français l'appelèrent '' Metz'', sous l'occupation, en raison du grand nombre de colons venus de la région française du même nom. L'implantation de Metz, à proximité d'une rivière, la Soummam, engendrera l'éclosion et la propagation de maladies comme la Malaria ou encore le Paludisme.

A cause de ce risque palustre, les habitants, colons et autochtones se replièrent sur les monts voisins. En 1883, Metz est remplacée par Kouba. La population opta plutôt pour un anagramme, ainsi Kouba devînt Akbou dont l'étymologie décrirait mieux la colline ou le mont. An 2000, Akbou est une ville de 55 000 habitants, avec une superficie de 52,18 km².

C'est un chef lieu de Daïra à 04 communes : Akbou, Chellata, Ighram et Tamoukra. Outre l'existence d'une zone éparse, la population se concentre en zones urbaines : Tifrit, Riquet et Azib qui sont des gros bourgs. Akbou est aussi une zone attractive pour les Daïra limitrophes des Wilaya de Tizi-Ouzou, Bordj-Bou-Arreridj et Sétif. Tous les services technico-administratifs sont représentés, Akbou ne cesse de s'étendre. Sa richesse est l'olivier.

Enfin, Akbou ne cesse d'étaler ses tentacules dans toutes les directions, non sans poser des problèmes d'un urbanisme effréné, parfois, au détriment de la salubrité environnementale. Les chemins vicinaux, les routes et autres voies d'accès sont un tissu maillé qui mène partout dans les grands quartiers à forte densité tels que le Stade, Arafou, Hira (l'un des plus anciens quartiers).

Les vestiges de l'ancienne caserne témoignent encore aujourd'hui du passage du colon, à ce propos, il faudra signaler le cimetière chrétien vers la sortie de la ville. L'exode rural a donné naissance à l'implantation de quartiers-villages comme Riquet et Taharachet.

Seule tâche encore présente aujourd'hui est le bidon-ville en plein centre d'Akbou qui défie narquoisement l'évolution '' urbanistique'' de la ville. La cité GMS, en expansion, efface peu à peu son image de laideur. Les projets ambitieux de l'Assemblée Populaire Communale sont en voie d'exécution.

Objectifs : Eradication de l'habitat précaire par 1000 logements sociaux, 300 évolutifs, 200 habitats ruraux qui sont inscrits dans les projets de développement économique et social. D'un autre côté, la montagne est prise d'assaut pour la construction de cités, à l'exemple de Sidi Ali Oucheddad.

Les autorités font passer le développement par un projet de jumelage entre Akbou et la ville d'Alès en France. Une manière comme une autre d'inviter deux pays à s'entraider après qu'ils s'aient fait la guerre. L'histoire a de ces rebondissements !

En attendant, les Akbouciens soutiennent mordicus qu'Akbou est l'une des plus anciennes communes de l'Algérie, l'une des plus vastes et plus peuplées. Pour eux, il tombe sous le sens qu'Akbou doit devenir Wilaya. Elle a tous les atouts pour.

 
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PLATE FORME D'EL KSEUR
 
Nous, représentants des wilaya deTizi-Ouzou, Bgayet, Bouira, Boumerdes, Sétif, Bordj Bouareridj, Alger et le Comité collectif des Universités d’Alger, réunis ce jour 11 juin 2001 à la maison de jeunes Mouloud FERAOUN d'El Kseur (Bgayet), avons adopté la plate forme commune suivante:

1. Pour la prise en charge urgente par l'État de toutes les victimes blessées et familles des martyrs de la répression durant les événements.

2. Pour le jugement par les tribunaux civils de tous les auteurs, ordonnateurs et commanditaires des crimes et leur radiation des corps de sécurité et des fonctions publiques.


3. Pour un statut de martyr à chaque victime de la dignité durant ces événements et la protection de tous les témoins du drame.

4. Pour le départ immédiat des brigades de gendarmerie et des renforts des CRS.
5.Pour l'annulation des poursuites judiciaires contre tous les manifestants ainsi que l'acquittement de ceux déjà jugés durant ces événements.

6. Arrêt immédiat des expéditions punitives, des intimidations et des provocations contre la population.

7.Dissolution des commissions d'enquêtes initiées par le pouvoir.

8.Satisfaction de la revendication Amazigh dans toutes ses dimensions (Identitaire, civilisationnelle, linguistique et culturelle) sans référendum et sans conditions et la consécration de Tamazight en tant que Langue Nationale et Officielle.

9. Pour un État garantissant tous les droits socio-économiques et toutes les libertés démocratiques.

10. Contre les politiques de sous développement, de paupérisation et de clochardisation du peuple algérien.

11.La mise sous l'autorité effective des instances démocratiquement élues de toutes les fonctions exécutives de l'Etat ainsi que les corps de sécurité.

12.Pour un plan d'urgence socio-économique pour toute la région de Kabylie.

13.Contre TAMHEQRANIT( HOGRA) et toute forme d'injustice et d'exclusion.

14.Pour un réaménagement au cas par cas des examens régionaux pour élèves n’ayant pas pu les passer.

15.Institution d'une allocation chômage pour tout demandeur d'emploi à hauteur 50%SNMG.

NOUS EXIGEONS UNE REPONSE OFFICIELLE, URGENTE ET PUBLIQUE A CETTE PLATE FORME DE REVENDICATIONS



ULAC SMAH ULAC

LE COMBAT CONTINUE
 
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