ACTUALIT

Algérie : Le clan de Bouteflika courtise Ferhat Mehenni

Dans l’agitation politique qu’enregistre la scène politique algérienne ces derniers jours, une information retient l’attention plus particulièrement. Dans les milieux diplomatico-barbousien du microcosme algérien à Paris, des fuites organisées parlent de pourparlers entre le futur président du tout nouveau GPK (gouvernement provisoire kabyle) et un émissaire du frère du président algérien Saïd Bouteflika.

Le contact aurait été noué au restaurant l’Orange Bleue dans le dix-neuvième arrondissement de Paris. Monsieur Mehenni aurait été approché par un homme d’affaire d’origine kabyle résidant à Rouen. D’autres rencontres auraient eu lieu courant du mois de mai auxquelles s’est joint un haut fonctionnaire de l’ambassade d’Algérie à Paris. La plus importante avait eu lieu au Bristol, hôtel de haut standing de la ville parisienne. Ce qui était dans premier temps une rencontre de mise en garde du pouvoir algérien contre l’action séparatiste du président du GPK, s’est transformé en dialogue à coudées franches. Le leader autonomiste a rassuré ses interlocuteurs qu’aucune action visant à discréditer l’Algérie sur le plan international ne serait prise par ses soins si aucune action contre la Kabylie n’est entreprise par le pouvoir. Il a réaffirmé son opposition à l’action du gouvernement et du pouvoir algériens et aucun consensus n’est possible tant que la Kabylie ne sera pas autonome.

 

Selon la même source, les émissaires du pouvoir en place ont profité de cette brèche pour proposer à Monsieur Mehenni un partenariat stratégique en contrepartie d’une protection. En gros ils lui ont demandé de travailler pour eux. Proposition que monsieur Ferhat Mehenni a déclinée sèchement.

La confirmation de cette rencontre viendra contre toute attente de ce dernier. Jouant à fond la carte de la franchise et de la transparence il nous a livré sa version des faits qui corrobore à quelques détails prés avec la notre. Ne sachant pas qu’il était enregistré, le leader autonomiste s’est laissé aller à quelques détails croustillants. Nous profitons de cette occasion pour lui demander les raisons qui ont motivé d’accepter ce rapprochement avec une partie qui ne cesse de le diaboliser lui et son mouvement. Sitôt la casquette de politicien reprend le dessus :« Nous abordons enfin une phase importante de notre action. Nous sommes des hommes ouverts au dialogue constructif mais jamais aux compromissions. J’espère qu’à travers nous le pouvoir a définitivement intégré le fait que la Kabylie a des hommes incorruptibles qui se battent pour le destin de liberté de la Kabylie et non pour des postes, des carrières ou de l’argent »

 

La lutte acharnée que se livre les deux clans au pouvoir, pousse les protagonistes à chercher des partenaires susceptibles le moment venu de jouer dans la balance. Si les uns réactivent leurs relais traditionnels au sein de la classe politique et de la société civile. Les autres tâtent le terrain autonomiste pour jauger de sa capacité de nuisance pour déstabiliser l’autre camp. Entre les deux le peuple est pris en tenaille. A défaut de d’exercice politique sain permettant une alternance au pouvoir, les protagonistes continuent de communiquer par massacres interposés.






L’”ÉMIR” TOUATI OTHMANE ÉTAIT LE JUGE DU GSPC


 
Le bras droit de Droukdel se rend

 

Le “mufti” et juge du GSPC affilié à Al-Qaïda s'est rendu la semaine dernière aux services de sécurité. Sa reddition a été suivie le jour même par une autre repentance, celle d’un terroriste, un ancien du GIA évadé de Tazoult (Batna).

 

Un coup dur porté au GSPC. Par ses éléments eux-mêmes. Il s’agit, selon des sources fiables, de la reddition de Touati Othmane alias Athmane Abou El-Abbas qui occupe le poste de chef de la commission légiste au sein de la hiérarchie du GSPC et membre du conseil des sages considéré comme la plus importante autorité dans l’organigramme de l’organisation terroriste du fait qu’elle centralise toutes les décisions. Abou Al-Abbas est considéré comme l’un des principaux lieutenants de l’“émir” Droukdel et en même temps “son homme de confiance”. Il a rejoint le maquis en 1993 dans les rangs du GIA dans la région centre avant de rejoindre Hassan Hattab avec qui il a participé à la création du GSPC. Il dirigea en compagnie de l’“émir” abattu Saâdaoui Abdel Hamid (Yahia Abou Haïthem) la zone 2 avant d’être rappelé par Droukdel pour prendre en charge les affaires de législation. Il a été désigné en 2007 comme “émir” par intérim de la zone 2 (région du centre) après la neutralisation de Zouhir Harrak alias sofiane Fassilla avant de désigner Rachid Abdelmoumen alias Hodeïfa Abou Younès Assimi dans ce poste. Droukdel a fait appel aux anciens terroristes du GIA connus pour leur parcours et leur radicalisme devant les redditions des partisans de Hattab. Abou El-Abbas en était un.
La reddition de Touati a été suivie aussi par la repentance du nommé Grik Ahcene. Ce dernier qui est un ancien du GIA est natif d’Alger. Après avoir organisé son évasion de la prison de Tazoult à Batna, il était actif durant cinq années au sein de sériat Aïn Hammam alliée à katibat Ennour, activant à Tizi Ouzou l’une des plus importantes phalanges de l’organisation terroriste. Selon ce repenti, l’organisation de Droukdel traverse une anarchie jamais vécue auparavant, en raison de la pression des forces de sécurité.
La plupart des katibate et des sériate du centre dirigées par cet “émir” ancien du GIA aussi ont été démantelées, à commencer par katibat El-Feth qui a disparu avec son chef Omar Bentitraoui.
Les katibate El-Ansar et El-Arkam, amoindries et affaiblies, éprouvent des difficultés à coordonner leurs actions en raison des pressions et des offensives menées par les forces de sécurité. L’absence d’attentats durant ces derniers mois explique cette situation.
Il avait fait état aussi de la volonté d’un nombre important d’éléments de la phalange de se rendre suite à la pression des services de sécurité et à la perte de tout soutien populaire ainsi que la rareté des nouvelles recrues.
Abou El-Abbas avait révélé au lendemain de sa reddition “des problèmes que rencontrent les groupes armés dans les maquis”, notamment les difficultés liées aux conditions de vie des terroristes suite aux opérations de ratissage opérées par l’ANP, mais aussi à l’absence d’une autorité religieuse pour légitimer les attentats kamikazes, les enlèvements et l’activité terroriste. Il semble que les pressions exercées par d’anciens du GSPC, des ulémas et de certains théologiens ont chamboulé le commandement de cette organisation terroriste surtout sur le plan de recrutement qui a connu un net recul.
Les dernières fetwas des ulémas et de certains théologiens qui ont contesté le “jihad” en Algérie et condamné les attentats commis par le GSPC ont déstabilisé Droukdel et ses éléments, comme l’affirme d’ailleurs Abou El-Abbas. Devant cette situation, Droukdel avait déjà envoyé un message au célèbre théologien, l'un des éminents idéologues et le plus estimé dans le monde, le mufti d’Al-Qaïda connu sous le nom du “père spirituel” du djihad mondial à savoir Mohamed Al-Makdissi pour légitimer ses actions et apporter son soutien au GSPC et légitimer les attentats kamikazes, mais ce dernier a préféré ne pas répondre. Refuse-t-il à reconnaître Droukdel comme un jihadiste ?
Selon les révélations de Othmane Touati, le GSPC chercherait à recruter des mercenaires pour relancer les actions terroristes. Abou el-Abbas aurait parlé d’une pression exercée par certains partisans qui réclament ces derniers mois à justifier la légitimité du jihad pour poursuivre l’activité terroriste et le retour des attentats-suicide en particulier. Droukdel cherche une couverture religieuse pour contrecarrer les fetwas et la repentance massive dans ses rangs. Et c’est en raison de ce blocage interne, que le “mufti” a décidé de se rendre aux services de sécurité. Abou El-Abbas avait décidé, il y a plus de deux mois, d’observer une trêve ; sa reddition a été favorisée grâce à sa femme et sa famille. Il aurait profité d’une visite familiale pour se rendre aux services de sécurité.
Ces redditions interviennent quelques jours seulement après la reddition d’un autre “émir” de katibat el-Farouk, le nommé Ahmed Mansouri alias Abdel jabbar. Il avait en sa possession 2 armes, une kalachnikov et un PA.


L’Algérie engagée dans la réduction de sa dépense alimentaire sur le long terme

Lu 83 fois 
Ce sont quelque 260.000 quintaux d’orge qui seront exportés à partir de ce 31 mai 2010, alors que la récolte de céréales a atteint pour l’année 2009, deux millions de quintaux toutes espèces confondues. L’orge produite essentiellement dans la wilaya de Batna est de qualité supérieure et ne devrait rencontrer aucune contrainte non tarifaire pour accéder aux marchés extérieurs. Cela fait plus de 43 ans que l’Algérie n’a pas exporté d’orge alors qu’elle en était un gros importateur.
Le pays dispose même d’un excédent de trois années en orge et tous les moyens ont été mobilisés dans le cadre du plan quinquennal (2010-2014) pour que notre pays demeure à long terme un exportateur net d’orge. Il faut savoir qu’avant que l’Algérie ne s’engage à exporter ses excédents d’orge, la production annoncée pour 2009 (soit 24 millions de quintaux) a permis de répondre à la demande intérieure évaluée à 8, 5 millions de quintaux au cours de la période qui va de septembre 2009 à mai 2010.
Par ailleurs, le cheptel ovin algérien, qui est en augmentation, est gros consommateur de fourrages dont une partie significative est constituée d’orge qui requiert des modes de faire-valoir à la fois simples et peu onéreux. A cet effet, le ministère de l’Agriculture a rétrocédé une partie de la production à l’Onab ainsi qu’aux coopératives d’élevage et à un grand nombre de transformateurs privés autant que publics. A l’heure où nous mettons sous presse, 100.000 quintaux d’orge sont enfouis dans les silos du port d’Alger en partance pour la France, les Etats-Unis, le Canada, l’Argentine, le Chili, etc. Non seulement l’Algérie est devenue un pays exportateur d’orge mais elle a toutes les chances, étant parvenue à l’ autosuffisance en blé dur en 2010, d’exporter également des quantités importantes de blé dur, alors qu’elle en a importé 400.000 tonnes en 2009, chiffre déjà en nette régression par rapport à celui des années 1990 qui atteignait en moyenne les deux millions de tonnes/ an.
La récolte céréalière de la campagne moisson-battage pour 2009 a atteint 61,2 millions de quintaux (24 millions d’orge, 24,3 millions de blé dur et 11, 3 millions de blé tendre). Une conjonction de facteurs explique le caractère exceptionnel de cette récolte. Ils sont au nombre de six: une bonne pluviométrie, une maîtrise remarquable par les paysans des nouvelles techniques de culture céréalière, l’introduction de méthodes d’irrigation plus fines, la disponibilité des intrants à des prix accessibles pour les producteurs, l’octroi de crédits sans intérêts et enfin une bonification des prix d’achat à la charge de l’Oaic. Il faut également savoir que la surface agricole utile consacrée aux céréales est passée de trois millions d’hectares à environ 3,4 millions, cependant que de plus en plus d’agriculteurs se spécialisent dans les cultures céréalières. Et tous les éléments dont dispose le ministère de l’Agriculture donnent à penser que la récolte pour 2010 sera supérieure à celle de 2009, permettant ainsi une augmentation significative des stocks de blé dur dont une partie sera destinée à l’exportation, dès lors que la demande intérieure sera largement satisfaite. Pour les prochaines années, la situation céréalière de l’Algérie devrait connaître de prodigieux bonds en avant en raison du développement significatif des infrastructures de stockage. 33 milliards de DA ont été alloués par la Badr pour la densification et la réhabilitation du réseau de stockage des céréales, lequel n’a pas bénéficié d’investissements depuis plus de 25 ans. De nombreuses facilités de paiement seront accordées aux coopératives de céréales et légumes secs (Ccls), l’institution d’agences bancaires en lieu et place des guichets traditionnels, ce qui permettra l’ouverture de comptes bancaires au profit des agriculteurs (raccourcissement des délais de paiement des agriculteurs). Enfin, l’accord conclu entre la Badr et la SGP Proda vise la fin des projets d’entrepôts pour la chaîne du froid et des complexes de battage (cette opération consiste à séparer les grains de leurs épis) dans les zones de production.

Les incertitudes du marché mondial des céréales
Pour 2010, il y aura une baisse de la consommation d’orge dans le monde (de l’ordre de 7%), cependant que certains pays tels la Russie, l’Ukraine ou le Kazakhstan verront leur production et leurs exportations baisser. S’agissant de l’orge fourrager, la production mondiale chutera de 5% alors que des pays comme les Etats-Unis, l’UE, la Russie réajusteront à la baisse leur production à cause du manque d’eau. Mais l’offre globale sera compensée par l’Australie, le Moyen-Orient et l’Afrique (dont l’Algérie). Selon le DG de l’Oaic, la circonstance que l’Algérie ne sera plus un des plus grands importateurs de blé dur du monde aura pour conséquence de faire baisser sensiblement les cours mondiaux. En revanche, on ne s’attend pas à une augmentation significative des cours mondiaux du blé tendre dont l’Algérie dépend fortement. (Cf. Conseil international des céréales, 20 mai 2010). Ceci dit, il est devenu impératif que les pouvoirs publics viennent fournir à l’Oaic toute l’assistance financière et matérielle dont celle-ci a d’ores et déjà besoin pour que notre pays réduise sa dépendance à l’égard des importations de blé tendre et accroisse ses exportations d’orge fourrager.


BÉJAÏA
L’armée bombarde le massif forestier de Tifra


 

Alors qu’un terroriste a été abattu avant-hier à Adekar, les forces de sécurité procédaient hier à un intense pilonnage du massif forestier qui surplombe le douar Ikedjan dans la commune de Tifra.
Les habitants de la région confirmaient, hier, l’étroite surveillance des maquis d’Akfadou et de Tifra par une présence importante des militaires. Les forces de sécurité soupçonnaient la présence d’un groupe terroriste armé, auteur de plusieurs actes terroristes perpétrés ces derniers mois dans cette région et dont le plus meurtrier est celui ayant visé un convoi d’agents de sécurité sur la route menant vers le douar d’Ikedjan. Avant-hier, les forces de sécurité ont mis à contribution des moyens héliportés.
On ignore encore le bilan de cette opération. Il convient de rappeler que pas moins de cinq terroristes ont été éliminés depuis l’embuscade terroriste de mars dernier et qu’un groupe de soutien a été démantelé.


 
 

ILS VEULENT UNE PENSION À 100% DU SNMG
Les retraités interpellent Tayeb Louh

Ils devront encore patienter

Le gouvernement doit trouver une solution rapide au problème de l’IRG applicable à 20.000 retraités.

Smaïl Alaouchiche a été reconduit à son poste de secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs retraités. Son congrès qui s’est terminé hier a donné lieu à l’élection d’un nouveau bureau fédéral et d’une nouvelle commission nationale exécutive. Le 5e congrès a clôturé hier ses travaux qui ont duré deux jours à Alger. Les retraité espèrent obtenir des acquis et la satisfaction de leurs revendications, réaffirmées lors de l’ouverture de leur congrès.
Les congressistes ont demandé à M.Alaouchiche de leur donner de quoi répondre aux retraités qui les attendent au niveau des bureaux de wilaya. Un congressiste venant de Tizi Ouzou s’est dit déçu par les résultats du congrès de la Fntr.
Et il l’a dit au secrétaire général. Le niveau minimum de la pension de retraite reste à 75% du salaire national minimum garanti, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Une situation qui aggravera encore la misère que vit l’écrasante majorité des retraités en Algérie. «Je suis vraiment déçu par les résultats du congrès et par le ministre du Travail qui n’a même pas daigné envoyer un représentant», a déclaré un congressiste de la wilaya d’Alger.
En effet, Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale n’a même pas délégué un représentant comme attendu à la veille du congrès.
Cela a été perçu par les retraités comme un signe d’indifférence des pouvoirs publics vis-à-vis de cette frange de la société. «Rien ne peut justifier l’absence du ministre, si ce n’est son incapacité à annoncer une revalorisation du taux minimum de la pension de retraite», a estimé un participant. D’ailleurs, lors de la lecture du projet de résolution finale du congrès, la commission de rédaction a mentionné que «la politique de la main tendue est désormais finie, c’est la confrontation que les retraités doivent adopter».
Cette phrase a été supprimée du document final sanctionnant les travaux du congrès, comme celle relative à «l’absence du ministre». Si les syndicalistes des différentes institutions de l’Etat ont les moyens de faire pression sur les pouvoirs publics, comme le droit de grève, pour faire aboutir leurs revendications, les retraités, quant à eux, se trouvent dans une situation qui ne leur permet que d’attendre un geste de la tutelle, étant donné qu’une grève des retraités ne peut rien apporter.
«La confrontation ne peut être en aucun cas le moyen idéal pour aboutir à la satisfaction de nos revendications», a fait remarquer Gadiri Ahmed, secrétaire fédéral chargé des finances. Celui-ci a enchaîné que «le dialogue et la négociation restent, à eux seul, l’unique espoir». Donc, c’est une voie conciliante qui a été adoptée par les congressistes à la demande du secrétaire général de la Fntr. «Le ministère du Travail doit collaborer et dialoguer avec la Fntr», a suggéré MAlaouchiche. Les retraités seront encore contraints à la file d’attente dans les bureaux de poste, chaque fin du mois, pour percevoir une pension ne dépassant pas les 5000 DA, pour quelque 100.000 d’entre eux.
Les délégués au 5e congrès de la Fntr ont exhorté, en outre, dans leur résolution générale adoptée à la fin des travaux, le ministre des Finances à «trouver une solution rapide au problème concernant l’application de l’IRG à quelque 20.000 retraités, dont les pensions ne dépassent pas 20.000 DA». La Fédération a appelé les pouvoirs publics à restituer à la Caisse nationale des retraites quelque 400 milliards de DA ayant servi à financer le départ de 400.000 travailleurs à la retraite proportionnelle. Elle a demandé le relèvement du montant minimum des pensions, actuellement de 75% du Snmg, pour le porter au niveau du salaire de base.
Les retraités ont appelé à une revalorisation annuelle conséquente des pensions et allocations des retraités prenant en compte la détérioration du pouvoir d’achat. Ils veulent le relèvement de la majoration pour le conjoint à charge à 1.731 DA pour les retraités dont les pensions ont été liquidées à compter de janvier 2000.

 



L’ALGÉRIE QUALIFIE L’AGRESSION «D’ACTE DE PIRATERIE INTERNATIONALE»
L’ONU est appelée à assumer ses responsabilités


Nous sommes sans nouvelle du sort des Algériens qui font partie de la délégation.

A l’instar des capitales du monde, l’Algérie a réagi hier à l’agression militaire israélienne contre la flottille de la paix. Dans un communiqué rendu public, le ministère des Affaires étrangères a condamné de la manière «la plus énergique», l’agression militaire israélienne «lâche et criminelle» contre la «Flottille de la paix».
L’Algérie appelle à une «vigoureuse et unanime» réaction de la communauté internationale. La «Flottille de la paix» Free Ghaza transportait des militants de la paix ainsi que des vivres pour briser le blocus inhumain imposé aux populations civiles à Ghaza depuis juin 2007. «Face à cet odieux forfait militaire perpétré, qui plus est, dans les eaux internationales, contre une initiative humanitaire prévue de longue date, l’Algérie appelle à une réaction vigoureuse et unanime de la communauté internationale, y compris au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies.» Rien ne saurait justifier cette agression qualifiée «d’acte de piraterie internationale». Le ministère des Affaires étrangères a souligné, en outre, Qu’«il revient également à la communauté internationale de prendre les dispositions nécessaires pour faire, sans délai, toute la lumière sur cette violation du droit international humanitaire afin qu’un tel acte, que réprouve la morale internationale, ne se reproduise plus». En cette pénible épreuve, l’Algérie réaffirme, avec la plus grande fermeté, sa solidarité agissante à l’égard de la cause palestinienne et son plein soutien au combat du peuple palestinien pour recouvrer tous ses droits spoliés, et ce, à travers l’établissement de l’Etat palestinien avec El Qods pour capitale, et le règlement de la question des réfugiés conformément à la légalité internationale, conclut le communiqué du MAE.
Par ailleurs, à l’heure où nous mettons sous presse, aucune information n’ a filtré sur le sort des trente-deux Algériens, dont cinq femmes, qui font partie de la délégation de militants de la paix qui étaient, hier matin, en chemin vers Ghaza au moment de l’attaque israélienne contre la «Flottille de la paix». Selon Rédha Benatalah, membre du bureau politique du MSP, le contact avec la délégation algérienne conduite par Abderrazak Mokri, a été coupé deux heures avant l’attaque.



 

Casbah Présentation de l’avant-projet du Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur


image

 

L’avant-projet du Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger a été présenté dimanche lors d’une conférence organisée à Alger.

Ont assisté à cette séance de concertation, les responsables des différentes directions de la wilaya, les représentants de walis délégués de Bab-El-Oued et de Sidi M’Hamed, les présidents d’APC d’Alger-centre, Bab-El-Oued et la Casbah ainsi que des responsables d’associations. Le Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger a pour but de fixer les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols, les conditions architecturales selon lesquelles sont
assurées la conservation des immeubles et du cadre urbain  et les mesures particulières
de protection, notamment celles relatives aux biens culturels immobiliers protégés
situés dans le secteur sauvegardé. Selon les responsables du projet, ce plan, dont le maître d’ouvrage est la wilaya d’Alger et réalisé par le Bureau d’études le CNERU (Centre
national d’études et de recherches appliquées), “reforme un cadre de vie et favorise le développement économique qui est une garantie de la vitalité du site“. Le plan analyse le développement urbanistique à travers le processus historique, les réseaux divers, la circulation et le transport, les caractères de l’urbanisme, le processus de construction architecturale permettant la connaissance des procédés constructifs à travers l’histoire, les données socio-économiques et démographiques ainsi que l’état du foncier et ses
aspects juridiques.La méthode d’approche dresse un bilan de l’état de fait, de l’état de
conservation du bâti, de l’état de conservation des réseaux (voirie, alimentation
en eau potable, assainissement, électricité, gaz...) tout comme elle effectue un recensement des surélévations et des extensions illicites.Les études ont été élaborées en trois phases, la première portant sur le diagnostic et projet des mesures d’urgence, la seconde sur l’analyse historique, typologique et avant-projet du Plan permanent et de mise en valeur du secteur sauvegardé et la troisième phase sur la rédaction finale de ce plan (règlement). Le projet de mesures d’urgence permet, est-il précisé, d’arrêter tous
les processus et phénomènes de dégradation. La Casbah d’Alger a été classée patrimoine national en 1991 et patrimoine mondial de l’Humanité en 1992.


 
www.radionumydia.com
 
PLATE FORME D'EL KSEUR
 
Nous, représentants des wilaya deTizi-Ouzou, Bgayet, Bouira, Boumerdes, Sétif, Bordj Bouareridj, Alger et le Comité collectif des Universités d’Alger, réunis ce jour 11 juin 2001 à la maison de jeunes Mouloud FERAOUN d'El Kseur (Bgayet), avons adopté la plate forme commune suivante:

1. Pour la prise en charge urgente par l'État de toutes les victimes blessées et familles des martyrs de la répression durant les événements.

2. Pour le jugement par les tribunaux civils de tous les auteurs, ordonnateurs et commanditaires des crimes et leur radiation des corps de sécurité et des fonctions publiques.


3. Pour un statut de martyr à chaque victime de la dignité durant ces événements et la protection de tous les témoins du drame.

4. Pour le départ immédiat des brigades de gendarmerie et des renforts des CRS.
5.Pour l'annulation des poursuites judiciaires contre tous les manifestants ainsi que l'acquittement de ceux déjà jugés durant ces événements.

6. Arrêt immédiat des expéditions punitives, des intimidations et des provocations contre la population.

7.Dissolution des commissions d'enquêtes initiées par le pouvoir.

8.Satisfaction de la revendication Amazigh dans toutes ses dimensions (Identitaire, civilisationnelle, linguistique et culturelle) sans référendum et sans conditions et la consécration de Tamazight en tant que Langue Nationale et Officielle.

9. Pour un État garantissant tous les droits socio-économiques et toutes les libertés démocratiques.

10. Contre les politiques de sous développement, de paupérisation et de clochardisation du peuple algérien.

11.La mise sous l'autorité effective des instances démocratiquement élues de toutes les fonctions exécutives de l'Etat ainsi que les corps de sécurité.

12.Pour un plan d'urgence socio-économique pour toute la région de Kabylie.

13.Contre TAMHEQRANIT( HOGRA) et toute forme d'injustice et d'exclusion.

14.Pour un réaménagement au cas par cas des examens régionaux pour élèves n’ayant pas pu les passer.

15.Institution d'une allocation chômage pour tout demandeur d'emploi à hauteur 50%SNMG.

NOUS EXIGEONS UNE REPONSE OFFICIELLE, URGENTE ET PUBLIQUE A CETTE PLATE FORME DE REVENDICATIONS



ULAC SMAH ULAC

LE COMBAT CONTINUE
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement